La nature de notre voie

 Aussi souvent que possible, pratiquez vos rites dans les forêts, au bord de la mer, au sommet des montagnes ou près d’un lac. Si c’est impossible, un jardin ou une pièce parfumée de fleurs suffiront.

 Cherchez la sagesse dans les livres, les manuscrits rares et les poèmes cryptiques si vous le souhaitez, mais cherchez-la aussi dans de simples pierres ou des herbes fragiles et dans les cris des oiseaux sauvages. Ecoutez les murmures du vent et le rugissement des eaux si vous voulez découvrir la Magie, car c’est là que sont conservés les vieux secrets.

 Les livres ne contiennent que des mots ; les arbres contiennent des énergies et une sagesse que les livres n’auront jamais.

 Souvenez-vous toujours que l’Ancienne Voie se révèle toujours. Par conséquent soyez comme le saule pleureur qui se penche et ondule dans le vent. Ce qui reste inchangé survivra à l’esprit, mais ce qui évolue et grandit brillera pendant des siècles.

 Il n’y a pas de monopole de la sagesse. Par conséquent partagez ce que vous voulez de notre voie avec ceux qui la recherchent, mais cachez l’art mystique aux yeux de ceux qui souhaitent détruire, car faire autrement ne ferait qu’augmenter leur pouvoir de destruction.

 Ne vous moquez pas des rituels et sortilèges d’un autre, car qui peut dire que les vôtres sont plus grands en puissance ou en sagesse ?

 Assurez-vous que vos actes soient honorables, car tout ce que vous ferez vous sera retourné trois fois, bon ou mauvais.

 Méfiez-vous de quiconque voudrait vous dominer, vous contrôler ou manipuler vos travaux et vos vénérations. La vraie vénération de la Déesse et du Dieu est intérieure. Considérez avec suspicion quiconque détournerait votre culte pour son profit ou sa gloire, mais accueillez les prêtres et prêtresses qui débordent d’amour.

 Honorez toutes les choses vivantes, car nous sommes comme l’oiseau, le poisson, l’abeille.  Ne détruisez pas la vie à moins que ce ne soit pour préserver la vôtre.

 Ceci est la nature de notre voie.